Manuels de l’Holocauste, Volume 3:
Raul Hilberg et les « centres de mise à mort » nationaux-socialistes
Les sources et la méthode d’un bien étrange historien
Par: Carlo Mattogno
Propriétés du livre | |
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Publié par: | Parma: La Sfinge |
Pages: | 400 |
Le révisionniste italien Carlo Mattogno passe ici au crible le chapitre de La Destruction des Juifs d’Europe de Raul Hilberg consacré aux « centres de mise à mort ». Ce chapitre représente la quintessence de cet ouvrage, le but vers quoi il tend tout entier, qui le justifie et en est la raison d’être. La conclusion de l’analyse de Mattogno est impitoyable. Pour lui, Hilberg n’a jamais fourni aucun effort personnel de documentation dans son domaine de spécialisation. Il ne s’est absolument pas soucié de trouver d’éventuels documents sur les « centres de mise à mort » in loco, en Pologne ; il n’a même pas eu la curiosité de visiter des archives capitales, comme celles du musée d’Auschwitz, ou importantes, comme celles du musée de Lublin-Majdanek ou de Stutthof, ni d’inspecter les lieux : il s’est borné à produire un pâle résumé de la littérature exterminationniste et mémorielle de l’époque. Pour son exposé sur les « centres de mise à mort », Hilberg s’est essentiellement fondé, non pas sur des documents, mais sur des sources littéraires exterminationnistes et surtout mémorielles, lacunaires et fantaisistes. La méthode d’Hilberg appliquée aux documents est aberrante. Il s’est ainsi livré à une dénaturation systématique des textes, accompagnée d’omissions de documents essentiels ou de parties importantes des documents cités, d’erreurs de traduction et, parfois aussi, de mensonges purs et simples, qui sont allés jusqu’au parjure à sept reprises au moins. En définitive, la description qu’Hilberg donne du « processus de destruction » des Juifs d’Europe se caractérise par sa superficialité, par la crédulité de son auteur dans la collecte des sources et par l’usage trompeur et tendancieux qu’il en fait ; elle est par conséquent infondée sur le plan documentaire et inconsistante sur le plan historique.